Comment cultiver l’amandier ? Climat, taille et maladies


Dans cette vidéo du média Rustica, Luc Pagani, l’un des responsables du verger conservatoire de Puyricard, nous dit tout sur la culture de l’amandier, cet arbre qui peut vivre centenaire si l’on en prend soin.


L’amandier, c’est un arbre à la fois rustique et délicat. Rustique parce qu’il pousse là où d’autres peinent, dans des terres arides et sous un soleil de plomb. Délicat parce qu’il faut lui offrir les bonnes conditions, sous peine de le voir souffrir. Alors, comment s’y prendre ? Luc nous partage ses secrets.

Un arbre qui préfère le sud

L’amandier adore la chaleur, mais il n’aime pas les extrêmes. Il supporte des hivers modérés, mais une gelée tardive au printemps peut anéantir sa floraison en une nuit. Il se développe dans de bonne conditions jusqu’au nord de la Drôme. Au-delà, nous dit Luc, il fait un peut trop froid. L’amandier supporte bien les sols ingrats : calcaires ou argilo-calcaires.

La taille douce

L’amandier préfère une taille réfléchie et douce. L’objectif sera de supprimer les branches mortes, aérer la ramure et stimuler la fructification. Trop de branches et l’arbre s’épuise, pas assez, il produit moins et risque des brûlures provoquées par le soleil. C’est un travail d’ajustement, année après année. Luc nous parle du soin à apporter lors de la coupe pour que l’arbre puisse refermer ses plaies sans complications.

Les maladies : mieux vaut prévenir que guérir

Comme tout arbre fruitier, l’amandier a ses ennemis. La cloque peut attaquer ses feuilles, la moniliose s’attaque aux fleurs, et la guêpe de l’amande peut causer de gros dégâts. « Pour la guêpe, on n’a pas encore trouvé de traitement Bio efficace. Certaines recherches s’orientent vers les huiles essentielles», raconte Luc. Mais surtout, on surveille. Une branche qui noircit, des feuilles qui se recroquevillent ? Il faut réagir vite.